Anton Parks - Atlantis contre Mu - Les rescapés de Mu y compris Joseph F Blumrich - Kásskara et les sept mondes - L’histoire de l’humanité selon la tradition des Indiens Hopis écrit au printemps 1979.pdf

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ATLANTIS CONTRE MU
"Les rescapés de Mu"
Quelques ouvrages sortent parfois de l’ordinaire. Celui que vous allez parcourir fait partie de ceux là.
Il existe peu de documentation traitant du continent de Mu et pratiquement aucune sérieuse relatant la
guerre qui opposa ce continent du pacifique aux habitants de l’île d’Atlantis… Les lignes qui vont suivrent
risquent de toucher bon nombre d’entre vous. Il s’agit du témoignage d’un Indien Hopi (Ours Blanc) qui
relate avec beaucoup de générosité l’histoire de ses ancêtres‚ celle qui s’est transmise de génération en
génération et ceci pendant des milliers d’années…
Ours Blanc raconte l’histoire de son peuple‚ les Hopis‚ et les relations qu’il a su garder avec le créateur et
ses auxiliaires célestes‚ les différents Kachinas. Il nous dévoile cette guerre absurde qui opposa ses
ancêtres qui vivaient sur Mu (Kásskara) au peuple d’Atlantis (Talawaitichqua) et la destruction de ces deux
mondes. Le monde d’Atlantis est décrit comme une société en pleine décadence. Ours Blanc relate ainsi le
pénible exile de son peuple vers le continent américain il y a 80.000 ans‚ ce qui discrédite pleinement la
thèse de l’arrivée des Indiens il y a 10 à 12.000 ans par le détroit de Béring…
Voilà donc un récit remarquable à bien des égards ! Ce document n’a jamais été traduit en anglais et encore
moins en français. Il provient d’un livre en allemand édité en 1979 et intitulé "Kásskara und die Sieben
Welten" (Kásskara et les Sept Mondes). Nous avons traduit pour vous uniquement la partie qui concerne le
témoignage d’Ours Blanc‚ soit un tiers de l’ouvrage. Le reste étant une remarquable analyse du récit d’Ours
Blanc rédigée par l’auteur du livre‚ Joseph F. Blumrich. Nous avons ajouté quelques photographies et
légendes qui ne font pas partie de l’ouvrage original afin de donner plus de vie à ce dossier.
Joseph F. Blumrich a travaillé à la NASA de 1959 à 1974. Il a notamment participé à la conception de la
structure du propulseur de Saturn V qui permit aux astronautes américains d’aller officiellement fouler le sol
de la Lune. Il a aussi collaboré à la conception de Skylab.
Je m’étonne que son ouvrage ne soit jamais sorti en dehors du territoire germanique.
Malheureusement‚ Joseph F. Blumrich est décédé en 2002. Ce n’est donc pas demain que son travail sera
apprécié à sa juste valeur. Cette traduction n’a pour but que de diffuser la vérité au plus grand nombre. Que
ceux qui veulent savoir prennent le temps de lire…
Anton Parks, octobre 2005
Ce dossier est dédié à Joseph F. Blumrich et à Ours Blanc
Préface de Joseph F. Blumrich
Dans notre histoire‚ il y a eu des hommes qui reconnaissaient clairement combien ils savaient peu de
choses. Mais‚ il en a existé d’autres qui croyaient tout savoir.
Aujourd’hui ce sont les équations différentielles‚ les ordinateurs et les statistiques qui l’emportent. Les faits
solides expliquent tout et le savoir qui provient de la croyance ne vaut guère plus qu’une bulle de savon !
Il existe des courants qui partant de la beauté d’une bulle de savon arrivent à des conclusions surprenantes.
Des changements s’annoncent et jettent leur ombre en avant - ou devrions-nous plutôt dire leur lumière ?
C’est pourquoi‚ parmi nous‚ ceux qui cherchent la vérité écoutent - ou commencent à écouter - peut-être des
mots venant de sources qui ne sont pas influencées par notre sorte de logique‚ notre manière de penser ou
nos traditions. Ce sont des mots qui sont exprimés par des êtres humains qui proviennent d’un monde
lointain qui nous est totalement étranger.
Peut-être aimerions-nous établir des relations‚ former des ponts pour pouvoir comprendre ce dont on parle
de l’autre côté ?
D’une manière très humble‚ ce livre aimerait contribuer à former de tels ponts. Le livre "Book of the Hopi"
m’a donné la meilleure introduction au monde des Hopis. Il m’a permis de reconnaître les ficelles subtiles qui
se
trouvent
dissimulées
sous
la
surface
de
nos
faits
solides.
Quelques circonstances que l’on pourrait appeler coïncidences - je n’y crois pas - ont conduit ma femme et
moi chez Ours Blanc et sa femme Naomi. Il s’en suivit un temps long - il semblait long mais ne dura que
quelques années - jusqu’à l’instauration d’une confiance mutuelle. Enfin‚ Ours Blanc commença à parler.
C’était à moi‚ non seulement de l’écouter‚ mais également à apprendre et à comprendre un monde
totalement nouveau pour moi.
Comme il fallait s’y attendre‚ la tentative de former un pont entre deux mondes si différents comme celui des
Indiens et le nôtre était accompagnée de difficultés de compréhension. Mais‚ il me semble néanmoins que
pour diverses raisons‚ notre relation a été favorisée par la chance. L’histoire familiale d’Ours Blanc‚ ainsi que
son rôle lors les préparatifs pour le livre "Book of the Hopi" lui a procuré un regard sur les traditions de son
peuple qui est sans doute plus vaste que celui de n’importe quel Hopi aujourd’hui. Sa capacité intuitive
artistique lui a permis de dessiner et de peindre des images murales qu’il était impossible de se procurer
d’une autre manière. Les trois ans de sa vie passée dans notre société occidentale lui ont souvent facilité à
donner des explications sous forme d’exemples. De tels éclaircissements étaient nécessaires afin de rendre
sa façon de s’exprimer compréhensible pour des gens extérieurs.
D’un autre côté‚ sa connaissance de notre monde‚ n’a jamais conduit Ours Blanc à s’écarter des traditions
de sa tribu. Dans la présentation de faits‚ événements et particularités‚ il a toujours été imperturbable. En ce
qui concerne sa tribu‚ ses traditions ou religion‚ il est rempli d’une profonde solennité. Si j’ai jamais rencontré
un homme qui aiment et préserve passionnément ses racines et convictions ainsi que celles de sa
tribu‚ c’est bien Ours Blanc. Son état d’esprit est l’un des principaux piliers de ma conviction en ce qui
concerne
son
intégrité‚
qui
devait
bien
naturellement
être
démontrée.
J’ai découvert une différence fondamentale entre la façon de penser d’Ours Blanc et la mienne qui reflète
non seulement notre origine oppositionnelle‚ mais jette également un trait de lumière sur les problèmes du
présent. C’est la différence - et le conflit - entre le savoir qui provient de la croyance et celui basé sur des
preuves tangibles. L’incident suivant en rend compte :
J’avais suivi l’affirmation des Hopis concernant les îles par lesquelles ils seraient venus en Amérique du Sud.
Et j’avais effectivement trouvé les confirmations décrites plus bas. Cette découverte m’avait enthousiasmé et
lorsque j’ai eu l’occasion d’en parler à Ours Blanc‚ j’ai attendu de sa part une réaction similaire. Au lieu de
cela‚ il me regarda avec ses yeux sereins et tranquilles et me dit : “Je te l’avais bien dit que nous étions
venus par ce chemin‚ n’est-ce pas ?”
Il faut mentionner que notre travail était strictement dirigé sur des développements historiques et leur
signification et il n’existait aucune intention de créer une réplique du livre remarquable "Book of the Hopi".
Le texte transcrit dans la première partie est exclusivement le récit d’Ours Blanc. Il provient de bandes
enregistrées qu’il a réalisées lui-même dans ce but‚ ainsi que de nos conversations enregistrées qui étaient
nécessaires et servaient à éclaircir‚ compléter et arrondir de l’image. Toutefois‚ comme déjà indiqué‚ j’ai
collaboré avec lui pour chercher des formulations et exemples en vue d’une meilleure compréhension‚ c’était
ma tâche en temps qu’intermédiaire. En dehors de cela‚ ma participation à cette partie a contribuée à fixer le
contenu dans une forme facilement lisible. Les propres mots d’Ours Blanc et ses manières de s’exprimer
sont restés intactes autant que possible. En outre‚ la disposition des chapitres et sous-paragraphes ont été
réalisés par moi-même. Afin de pouvoir plus facilement retrouver les différentes phases et thèmes.
Ma contribution à l’écriture de la première partie était guidé dans l’intention inconditionnelle de retranscrire le
contenu et la forme des révélations d’Ours Blanc sans modifications et autant que possible avec ses propres
mots.
Joseph F. BLUMRICH
(1913-2002)
Kásskara et les sept mondes
L’histoire de l’humanité selon la tradition des Indiens Hopis
Ecrit au printemps 1979
Edition actualisée‚ Munich‚ 1985
Traduction Hans W. Lintz - Copyright 2005
Révision et mise en forme : Hakomi
1.
INTRODUCTION
2.
LES TEMPS ANCIENS
3.
LE TROISIEME MONDE
Kásskara
Atlantis
4.
LA DESTRUCTION DU TROISIEME MONDE
Les Kachinas
La migration dans le quatrième monde
Le destin des Atlantes
5.
TOOWAKACHI‚ le quatrième monde
Táotoóma‚ la terre
La ville Táotoóma
Nouvelles migrations
Les migrations du clan de l’ours
Les anciens qui venaient du ciel
Palátquapi
La Grande Ecole du savoir
Malheur et déchéance
Háhäwooti
Le combat entre le clan du serpent et le clan de l’arc
L’éclatement
Casas Grande
Oraibi
Húck’ovi
Arrivée des Espagnols à Oraibi
6.
LES LEGENDES
Yucca-Boy
7.
L’ENERGIE
8.
LES SYMBOLES
9.
LE MOT DE LA FIN
1.
INTRODUCTION
Ours Blanc
Ceci est l’histoire de mes ancêtres et des clans qui sont venus sur ce continent. Le continent sur
lequel mon peuple vécut longtemps a sombré dans la mer et les gens durent le quitter. Ils durent
aller sur un nouveau continent qui sortait de la mer à l’est‚ afin d’avoir un nouveau monde pour eux
et faire un nouveau commencement. Tout ceci fut provoqué par leur attitude dans certaines
situations. Je te raconterai pourquoi c’est arrivé‚ comment ils sont parvenus sur le nouveau continent
que nous appelons le quatrième monde‚ Tóowakachi‚ et ce qui leur est arrivé après.
Mais d’abord‚ je voudrais dire que je suis très reconnaissant à tous ces gens qui m’ont donné le
savoir et la compréhension. Beaucoup m’a été raconté quand j’était encore enfant et j’ai appris
certaines choses quand j’étais un jeune homme et d’autres quand j’ai été moi-même plus vieux.
Mais‚ pendant toutes ces années‚ les grandes cérémonies furent célébrées. C’est grâce à elles que
mon peuple tient éveillés les souvenirs de notre histoire.
Comme tu le sais‚ les Hopis‚ dans leurs familles‚ suivent la lignée de la mère. C’est pourquoi
j’appartiens au clan de ma mère‚ le clan des coyotes‚ et je dois à ma mère et à ma grand-mère une
grande partie de mon savoir‚ ainsi qu’à mon oncle du même clan. Ils m’ont donné un bon
enseignement.
Du clan de l’ours‚ d’où est originaire mon père‚ sont sortis les guides et chefs d’Oraibi durant des
centaines et des centaines d’années. Ce que j’ai appris‚ par mon père et mon oncle‚ le chef
Tawaquaptiwa‚ provient donc de la connaissance du clan de l’ours et des autres clans qui se sont
fixés ici.
Il y a encore beaucoup d’autres gens qui m’ont transmis une partie de leur sagesse et de leur savoir
et je leur en suis très reconnaissant. Ils font tous partie des clans qui vivent maintenant ici. Ces clans
ont conservé leurs souvenirs à travers les peines et les difficultés endurées et causées par leurs
migrations qu’ils ont considérées comme faisant partie de leurs devoirs‚ dans le but d’arriver à Oraibi
pour aider à la construction de ce lieu en réalisant ainsi les plans du créateur.
Maintenant‚ il est temps de parler de notre peuple‚ pour vous dire qui nous sommes et pourquoi nous
sommes ici dans l’espoir que quelqu’un‚ un jour‚ nous comprendra. Même si c’est moi qui parle ici‚ il
s’agit du savoir des Hopis que vous allez connaître. De la longue‚ longue histoire des Hopis ressort
un avertissement pour vous. Vous allez comprendre plus tard ce que je veux dire quand je raconterai
mon histoire. C’est la raison pour laquelle je parle maintenant. Cela nous concerne tous. Peut-être
cet avertissement ne viendra pas trop tard.
En racontant notre histoire‚ il faut que tu saches que le temps n’avait pas la même importance.
Aujourd’hui‚ le temps semble important‚ le temps rend tout compliqué‚ le temps devient un obstacle.
Mais‚ dans l’histoire de mon peuple‚ le temps n’était pas vraiment important‚ ni pour le créateur lui-
même. Ce qui compte vraiment est la beauté que nous mettons dans notre vie‚ la manière dont nous
accomplissons nos devoirs et notre responsabilité envers le créateur. Les choses matérielles de ce
monde sont de peu d’importance pour les Hopis‚ comme tu t’en apercevras quand tu seras chez moi
et que tu verras comment nous vivons notre histoire.
Quand tu seras parmi mon peuple‚ dans nos villages‚ tu commenceras à comprendre que ces
vieilles femmes et ces vieux hommes‚ qui font l’histoire actuelle‚ n’oublieront jamais l’ancienne
histoire qui est écrite dans leur cœur. Et comme l’histoire m’a été révélée‚ je vais essayer maintenant
de la transmettre aussi fidèlement que possible.
2.
LES TEMPS ANCIENS
D’après nos traditions‚ nous avons vécu dans deux autres mondes avant de venir dans le troisième
monde - puis‚ dans le quatrième‚ dans lequel nous sommes maintenant.
Dans le premier monde‚ la divinité Táiowa créa l’homme. Táiowa a créé toutes les choses dans cet
univers. Il n’y a rien qu’il n’ait réalisé. L’endroit où il se trouve est appelé “ la hauteur ”‚ beaucoup de
gens l’appellent “ ciel ”. Personne ne sait où cela se trouve‚ mais à partir de là‚ il dirige l’univers. Il a
donné un cerveau à l’homme‚ il lui a donné le savoir‚ il lui a donné tout ce dont l’homme a besoin
dans sa vie. Et il lui a donné la loi et les devoirs auxquels il doit obéir dans cet univers.
Le premier monde fut détruit par le feu‚ parce que les hommes sont devenus méchants. Mais notre
peuple‚ ceux qui dans des temps plus récents sont devenus les Hopis‚ survécut à la
destruction‚ parce que notre peuple fut choisi pour conserver la connaissance de ces faits à travers
les temps‚ jusque dans le présent‚ et de la transmettre dans le futur.
Le deuxième monde fut détruit par la glace. Encore une fois‚ notre peuple survécut et arriva dans le
troisième monde‚ le troisième continent. Tous ces événements et les événements ultérieurs sont
encore vivants dans nos coutumes religieuses.
3.
LE TROISIEME MONDE
Kásskara
Le nom du troisième monde était Kásskara. Peu
de gens‚ aujourd’hui‚ connaissent la signification
de ce très vieux mot. Je l’ai apprise par Otto
Péntewa qui s’en est souvenu‚ cela signifie “
mère terre ”. Nous l’appelons aussi “ le pays du
soleil ” parce que nous aimons bien faire
référence au soleil et à la terre qui nous gardent
en
vie.
Kásskara était un continent. Peut-être était-ce le
même qui est appelé aujourd’hui Mu ou
Lémurie. La plus grande partie du continent se
situait au sud de l’Equateur‚ seulement une
petite partie se trouvait au nord. C’était un pays
très beau. Comparé à aujourd’hui‚ c’était
presque un paradis. Nous devions travailler
mais nous n’avions pas besoin de travailler dur.
Depuis nos débuts dans le premier
monde‚ nous avions suivi le plan de notre
créateur et avions cultivé notre nourriture nous-
Mu (la Lémurie) selon Cortezz & morgana
mêmes. Dans ces temps‚ nous avions choisi le
maïs comme nourriture principale‚ nous l’avons amené dans le deuxième monde et nous avons
continué à en vivre dans le troisième monde. Quand tu vois notre maïs‚ pense au fait que les Hopis
l’ont depuis des temps très très anciens‚ déjà depuis le premier monde.
La connaissance que nous cherchions et qui nous fut donnée concernait les plantes et les animaux.
Nous voulions savoir pourquoi les feuilles étaient vertes et les fleurs multicolores. Nous pouvions
communiquer avec les plantes et les animaux. Nous avions ce que vous appelez des connaissances
scientifiques‚ mais nous ne les utilisions pas pour la fabrication d’objets dont on a besoin pour
soumettre d’autres gens.
Les gens avaient de l’estime les uns pour les autres. Les clans avaient leurs propres chefs‚ mais ils
avaient tous un grand chef spirituel. Dans la vie des Hopis‚ il y a toujours eu un clan qui a la
suprématie pour un certain temps afin de veiller à ce que nous remplissions bien nos obligations et
responsabilités‚ ainsi que notre bonne conduite dans la vie. Quand nous avons hérité de ce monde-
là‚ c’était le clan de l’arc qui avait le pouvoir. Pour cette raison‚ le chef de tribu du clan de l’arc était le
souverain de Kásskara.
Au début‚ tout allait bien à Kásskara. Beaucoup plus tard‚ les hommes commencèrent‚ petit à petit‚ à
perdre l’estime les uns pour les autres ; d’abord quelques-uns‚ puis de plus en plus. Comme tu le
vois‚ nous sommes exactement comme les autres hommes. Je peux comparer cela avec ce qui se
passe aujourd’hui dans les organisations : les gens veulent avoir un certain rang‚ du pouvoir‚ ils
veulent leur part. La même chose est arrivée à Kásskara. Ce fut surtout le cas pour le clan de
l’arc‚
mais
les
chefs
de
haut
rang
de
ce
clan
restèrent
bons.
Avant de continuer l’histoire de Kásskara‚ je dois te dire que‚ naturellement‚ nous n’étions
pas les seuls sur la terre. Dans d’autres pays‚ il y avait aussi des gens.
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